Tu es parti si vite, tôt, ce petit matin,
Alors que la pluie annonçait mon chagrin,
J’ai couru pour te prendre la main,
Mais tu errais déjà vers un autre chemin.
Regarde, je vole !
Comme un oiseau, un cerf-volant,
Je virevolte tout en tournant,
Je prends mes ailes et je m’élève,
Au gré du vent, sur une grève.
Nous étions deux, nous sommes un !
La vieillesse m’a désigné défunt !
Pourtant, je me sens toujours bien vivant,
Lorsque tu me contemples en souriant.
En ce jour très spécial de folie
Journée mondiale de la poésie,
Concoctons quelques vers
Fêtons en grand l’univers,
Des mots, des syllabes et des rimes,
Qui s’enlacent et qui friment.