Les nouvelles

Le passé au présent !

Le passé au présent ! : Sa cigarette se consumait seule, les cendres tombant sans qu’il s’en aperçoive réellement. Il ruminait de sombres pensées : sa situation financière était catastrophique. Il ne savait pas comment il allait s’en sortir, sa société étant en péril mais aussi ses biens personnels.

Le grand-huit

Le grand-huit : Le monstre démarra et Guillaume s’accrocha à son harnais comme à une bouée de sauvetage. Dès le premier looping il regretta sa décision d’accompagner son fils : la cravate sur la figure, le costume lui remontant désagréablement dans le cou, il sentit plus qu’il ne vit, son portefeuille glisser hors de sa poche...

Notre étoile

Notre étoile : Ce parfum ! Je l’ai tellement respiré durant mon enfance. En une fraction de seconde, me voici transporté des années en arrière. Depuis toujours, mon aïeule met des petits sachets de lavande dans tous ces meubles. Mamie Paule les cueille à la belle saison, les fait sécher puis confectionne de petits sacs de tissu...

Le boîtier

Le boîtier : Dès que je posai le pied hors de la voiture, je regrettai ma décision de l’accompagner en ce lieu poussiéreux sûrement, que j’exécrai déjà. Ma fiancée provisoire, les mains toujours en mouvement, m’attrapa le bras et me fit accélérer le pas, impatiente de pénétrer dans cet endroit, qui me répugna rien qu’en...

Le pont

Le pont :
- Tu es trempé ! Je suis désolée. Tu m’attends depuis longtemps ?
- Depuis 37 ans.
La femme sourit, d’un timide sourire, éclairant son visage fatigué. L’homme enregistre cette image qu’il gardera pour toujours dans la boite secrète de son cœur. Elle lui prend le bras.

L’oncle

L'oncle : Mon oncle, tonton Joseph, était vieux garçon. Très grand, très sec, la carrure imposante, le cheveu plus que rare sur sa trombine flétrie par l’âge, ses grandes paluches comme des avirons m’attrapant pour me hisser jusqu’à sa hauteur, il me plaquait deux baisers sonores sur mes joues d’enfant.

Souffrance-X2

Souffrance-X2 : Je suis née à l’amour sans voix, par un jour nuageux et froid au bord de l’eau. Personne ne parlait jamais de ce mal dont j’étais atteinte. Ce n’est que des années plus tard que j’ai su que j’étais muette, lorsque j’ai ouvert la bouche pour demander ce que je désirais : j’ai alors pris conscience que personne ne...

Voguer jusqu’à VOGÜÉ

Je crois n’avoir jamais perçu tant d’éléments à la fois. Mes yeux enregistrant tous les détails, ma peau ressentant le vent et le soleil, mes oreilles captant uniquement le bruit de l’eau et des oiseaux dans les arbres. C’était surprenant tout ce que ces pierres rassemblées en ce village pittoresque, m’inspiraient.

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