Un être s’en va et tout est dépeuplé…
Je ne cesse de penser à ces journées,
À tout ce que nous aurions fait,
Si tu étais encore là, à nos côtés.
Tu es parti si vite, tôt, ce petit matin,
Alors que la pluie annonçait mon chagrin,
J’ai couru pour te prendre la main,
Mais tu errais déjà vers un autre chemin.
Les jours d’avant ton départ, je suis venue,
T’accompagner vers cette immense avenue,
Discrètement, je t’ai regardé,
Tout doucement, t’en aller.
Il a fallu que cette p….. de maladie te prenne,
Qu’elle t’enveloppe de ses ailes malsaines,
Qu’elle s’acharne contre toi avec haine,
Pour que tu la rejoignes dans son domaine.
Il y a 365 jours tu partais,
Pour un voyage non désiré,
Vers un lieu de repos bien mérité,
Où la famille du passé, t’attendait.
À mon père…